Éléonore est partie ce matin pour Audreuses où elle passera le « week-end » avec Doriane (en réalité, à peine vingt-quatre heures ; je me demande pourquoi elles ne sont pas parties hier soir, d’autant que le temps est magnifique). Après mon petit déjeuner, je suis allé poursuivre L’âge d’homme près du radiateur du salon en attendant l’heure de ma première cigarette. J’étais assez emballé au départ, mais au fil des pages, l’intérêt faiblit et l’agacement augmente. Je ne peux plus supporter ce type de prose vieillotte parsemée d’une multitude de participes présents et autres gérondifs. Ça me paraît illisible, aujourd’hui. En outre, son regard sur son passé et en particulier sur son enfance pour une recherche de je ne sais quelle justification ou explication, me pèse de plus en plus. Dans la dernière livraison de L’Immonde des Livres, j’ai relevé une mention de L’âge d’homme, je ne sais plus à quel propos. Si : la chronique de Pierre Assouline consacrée en grand partie à l’autofiction et à ce qu’il en pense, à savoir beaucoup de mal, ce en quoi je le rejoins sans bien savoir encore de quoi il s’agit, lui non plus du reste, et c’est là sa question. Innocent me dit aussi le plus grand mal de L’âge d’homme. Avançons…

 

10 décembre 2011