J’ai achevé ce matin 1 vie en 1 jour d’une énigmatique Sibylle Lerouge, deuxième numéro (ou premier, rien ne le précise) des Éditions Pire Fiction de Timothée. La présentation ressemble à s’y méprendre à celle de Journals. Je le lui ai fait remarquer ; il n’a pas nié. Je n’irai certainement pas le lui reprocher, je trouve cela plutôt flatteur. L'illustration de couverture en linogravure  est d’Alexis Trousset. J’ai attaqué avec quelques préjugés. Ils ont très vite été balayés : portes ouvertes, fleur de militantisme parfois, mais c’est pensé, réfléchi, construit, et bien écrit. C’est surtout l’écriture qui m’a frappé, encore qu’il soit dommage qu’il y a tant de fautes d’orthographe et d’erreurs de typo… Sibylle est un prénom féminin si je ne m’abuse. Le narrateur est masculin. Il n’empêche que cette écriture est masculine et, par voie de conséquence, il s’agit d’un pseudonyme. Qui ? Je note la faute régulière suivante : « être entrain ». Cela pourrait être un bon test pour démasquer l’auteur. Je note en outre « badger » pour « pointer ». C’est le terme employé au bureau, je pensais qu'il s'agissait d'un néologisme du cru ; de là l’idée qu’il pourrait s’agir de quelqu’un que je côtoie, un collègue...

 

16 septembre 2006