p. 100 Appréhension
Jouffroy dit :
« […] ce geste a pour moi le double sens du mot appréhension : la prise (la saisie) et la crainte. » K. répond : « Si vous avez raison d’observer que le garçon […] réitère ce mouvement de la main, c’est que suivant les situations, le geste d’appréhension est peut-être destiné […] ».
Appréhension exprime bien le fait de saisir, mais mentalement, par l’esprit (s’opposant du reste à « compréhension », en ce sens que le premier vise un objet de pensée simple et le second, complexe – étymologiquement, « comprehendo », c’est l’ensemble [
CUM : complètement]) et non par la main. Je suppose que l’un et l’autre voulaient parler de « préhension » et il s’agirait donc de « la préhension »… L’introduction du jeu de mots aurait enrichi l’échange, me semble-t-il…

p. 170 :
« mûrir, c’est mourir : » […] lequel l’habite, l’empêche de mûrir, donc de mourir, et le maintient dans un jeune âge, immortel. »
J’ai encore de très beaux jours devant moi…

14 septembre 1997