Je suis sorti prendre l’air, allé, après être passé à la presse et au supermarché, m’acheter un livre, m’installer à la terrasse du Klee. Ombre, vent frais, jus d’ananas (comiquement prononcé par le serveur bien d’ici « onono »). J’y ai entamé La Lenteur de Kundera. Après trois-quarts de bonne lecture (et j’ai été heureux de pouvoir lire de nouveau avec intérêt, attention et plaisir), j’ai regagné la touffeur et le vacarme jusqu’à l’heure du deuxième café, puis de nouveau la touffeur et le vacarme avant la troisième cigarette que j’ai bien été obligé d’aller fumer comme un misérable à la cafétéria...