Note, p. 92 :
« À la place de Zeus, lui, Mao, n’aurait pas chargé Prométhée de chaînes, il ne l’aurait pas non plus frappé par la foudre. Il l’aurait expédié dans les rizières, plongé dans la fange et le peuple. »
Qu’est-ce qui peut être infligé de pire à un intellectuel ou dit artiste ? (revoir cette phrase)
(Un chargé de chaînes c’est bien un direction de télévision, non ?)
Le traducteur a l’air d’être albanais (Jusuf Vrioni) et, de toute évidence, il ne manie pas très bien le français. Exemple, p. 97 : « Quelle bêtise crasse, ils se tiennent ! » Un autre, p. 106 : « […] elle y resombrait aussitôt. » Ce verbe n’existe pas, mais tant qu’à faire, s’il faut l’inventer, autant bien l’inventer : « ressombrer », puisque « resombrer » se lit « zombrer ». De là, de nouveau, ma proposition de faire relire les traductions par au moins un écrivain (un bon). (Mais resurgir, alors ?)
(Qu'est-ce que ça veut dire un « bon écrivain » ?)
12 décembre 2006