J’ai mis de côté les Géorgiques pour entamer le Kirino (j’ai oublié le titre) que j’ai acheté je ne sais plus où. Une narratrice, lycéenne, c’est moderne, actuel. Bizarrerie : c’est traduit de l’anglais, et j’ai failli renoncer – mais y a-t-il vraiment une différence ? à la limite, j’ai davantage de chances d’avoir sous les yeux un texte mieux écrit en français que s’il avait été directement traduit du japonais. L’a-t-elle écrit en anglais ? (Mais le titre original est en japonais ; elle l’aurait alors écrit en japonais pour le traduire ensuite en anglais ? Ou a-t-elle imité Mishima ? – qui, du reste, est cité dans le texte et, plus précisément la nouvelle « Patriotisme » – je n’ai pas relevé la page, c’est dans la deuxième partie de la narration du « lombric »)… Je me suis levé tard (mon portable était déchargé) avec le même mal de crâne et de cou qui s’est dissipé petit à petit. À la terrasse, j’ai parcouru L’Immonde, puis ça a filé : Johanna, la poste (Éléonore m’avait demandé d’envoyer de l’argent à Marguerite par Western Union, j’ai fait la queue, ai rempli un drôle de formulaire où, entre autres choses, on demande la profession de l’expéditeur et la provenance de l’argent versé, au guichet on m’a dit qu’il fallait une pièce d’identité, je suis revenu avec l’argent, me suis remis à la Rue – et je dois encore emballer des livres pour demain –, routine pour la suite, la fin de Police avant de monter…
(Le titre en anglais est The Real World, ce n’est pas le « vrai » monde, mais le monde « réel »...)
14 juin 2021