Note sans rapport avec le texte : C’est l’histoire d’une histoire. Nous étions 2, nous fûmes 2, je suis seul, vous serez 3. Il y a un singe, une poupée, un tromblon. Il y a un train, le singe le prend, la poupée fume, le conducteur boit, il monte, elle descend, la poupée tousse, le ciel s’ouvre et une valise tombe, une mignardise, un feu follet, une nappe grise, le train l’aborde, le singe me fait signe, l’époux de la poupée pouffe, le train tremble dans le paysage de ce pays sage voué aux trembles et aux cyprès, si près que le conducteur l’avalise et que le singe à la poupe est poussé, il tombe, le train ne s’arrête pas, l’arbre au tronc blond s’agite, des passagers se pressent contre les fenêtres, l’une s’ouvre et par elle passe âgée une dame qui rejoint le singe, l’image comme par magie frappe les regards, le conducteur éructe, une gare apparaît, gare à ceux qui sont montés sans payer, le contrôleur lève un doigt, la poupée mise sur sa mise
30 avril 2021