J’entame le deuxième, La pâle figure (le titre original du premier est March Violets, Les violettes de mars ; pourquoi le traducteur ne l’a-t-il pas adopté ?). (March Violets est un peu étrange en anglais ; j’aurais plutôt dit The Violets of March – quoi qu’il en soit, qu’est-ce ? Renseignement pris : « surnom que les nazis attribuaient à leurs compatriotes ayant rejoint leur parti sur le tard ».) C’est apparemment le même détective privé, sorte de Marlowe germanisé (parodie, presqu’une caricature, humour à l’avenant, celui de la majorité de ces personnages mythiques du polar des années quarante à soixante), assez ambigu, notamment son côté un peu macho, viril quoi qu’il en soit – mais peuvent-ils ne pas l’être ? –, qui regardent les femmes pour les « baiser » [sic]…