Mal aux cervicales depuis le lever il y a une heure. Je m’étais réveillé deux heures auparavant, avais jeté un œil sur la plage ensoleillée. Ma tête battait, j’ai réglé le réveil pour ne pas me réveiller trop tard (et quand bien même) et suis retourné me coucher (au doux son des galoches de Miss Proust ; elle est là alors qu’hier il n’y a pas eu le moindre bruit ; va-t-elle partir ?)… Rien écrit depuis hier. Mais qu’ai-je fait de particulier ? Mai 2, un peu de Parra, repas, écran, courrier, puis un peu de rangement dans le placard pour tenter de trouver une place plus digne aux livres sans qu’Éléonore y trouve à redire. J’y ai trouvé un second Kadaré L’Entravée. Je l’ai entamé contre la baie vitrée ouverte, il faisait trop frais dans la loggia, et un peu humide. Dès la première phrase, j’ai compris que je n’irais pas très loin. J’en ai lu une trentaine de pages et je pense que je vais renoncer : le français de la traduction tout d’abord, Kadaré ensuite. Il n’est manifestement pas fait pour le roman, l’histoire… Palpitations toute la soirée d’hier et on dirait que ça revient ce matin… Je fume ma première cigarette en regardant la plage, mais sans la moindre joie...