Après le documentaire, j’ai repris la cérémonie en coupant le son et ai poursuivi Disparitions qui, malgré la traduction/écriture de plus en plus médiocre, m’accroche. Je ne sais pas bien pourquoi. Je suis persuadé que si l’auteur avait été Pierre Martin, je n’en aurais pas lu plus de vingt pages. Je suppose que c’est la curiosité qui me pousse à continuer. À verser tout de même au bénéfice du traducteur : il utilise des notes de pages pour l’explication de certains éléments de culture (ce que ne fait pas Corinne Atlan). J’ai dû lire une petite heure avec le mal grandissant. J’ai reposé le livre, ai augmenté le volume du son du téléviseur pour suivre le reste de la cérémonie. Ma mère a de nouveau appelé pour me faire part de son émerveillement face à un tel spectacle et aussi vis-à-vis de la télévision qui permet d’offrir de telles images. J’ai bien été obligé d’acquiescer... J’avais décidément trop mal au crâne pour entamer quoi que ce soit et j’ai décidé d’aller au lit. Mais, parvenu devant mon second bureau et en voyant mes affaires de japonais étalées, je me suis assis et m’y suis mis pendant deux heures. J’ai ensuite lu quelques pages de Disparitions avant d’éteindre la lumière. Je me suis levé tard...

14 août 2004