Nous sommes rentrés vers midi, Samuel et son amie s’apprêtaient à partir. J’ai passé l’après-midi entre le grenier où je mettais des livres en ligne et le jardin où je lisais quelques pages de l’histoire des Lilliputiens. Je viens de l’achever. Je ne sais que retirer de cette histoire pas très bien écrite, ou plutôt pas très bien narrée (et d’où se dégage une sorte de légèreté qui fait douter de la réalité des faits, notamment au camp), si ce n’est – ça prend plus de la moitié du texte – le fameux Mengele à qui ils « doivent » d’avoir eu la vie sauve ; et puis les toutes dernières pages où les auteurs racontent comment ils en sont arrivés à ce livre qu'ils terminent par la visite d’Auschwitz. (Je n’arrive pas à croire qu’il y ait des boutiques de souvenirs, une cafétéria. Comment est-ce possible ? – Je repense à ce que j’avais dit au sujet de la maison d’Anne Frank. – Comment cela a-t-il pu se faire et s’imposer puisque j’imagine que beaucoup de voix se sont élevées à l’époque où il a été décidé qu’on ferait visiter le camp ?...
29 août 2016