J’ai réussi à me tirer du lit à près de midi, de nouveau complètement cassé. Cette nuit, je ne sais pourquoi, je suis allé tirer de la souffrance le coffret Kawabata. J’ai déjà tout dit de mes réticences vis-à-vis de Kawabata, de ce que je connaissais de lui, ou pour le moins des traductions des textes que j'avais lues de lui. Il fallait, je pense, essayer de faire sauter ces réticences. C’est l’intégrale de ses romans et nouvelles. J’ai lu les deux premières au lit, minuscules ; je l’ai repris ce midi après le petit déjeuner, mais je pense qu’il y avait une autre courte nouvelle suivie de La danseuse d’Izu dont je n’avais pas le moindre souvenir et qui m’a plue. Au soir, après le repas (comme ma vie est bien organisée, ritualisée), j’ai lu Le pourvoyeur de cadavres, court roman. J’y reviendrai.
9 mai 2009