La
guerre. Josef enrôlé dans les Jeunesses Hitlériennes. Allemann, l'un de ses
éducateurs, qui « veut voir revenir le désir sur le visage endurci des enfants
». Le village de Josef, sa famille, les prisonniers polonais et toute la vie
autour au rythme du nazisme qui doucement s'étiole et s’achemine vers la
pulvérisation. Pas mal... Une phrase qui me frappe, p. 153 : « Josef pensait
parfois qu'on les avait laissés se mettre au lit ensemble afin de développer en
eux le sens du collectif, le sens du sacrifice, de les inciter à se taire, à
avaler sans broncher, et d'aiguiser ainsi une culpabilité que l'on pourrait
exploiter. » Allemann. Le jeu de mot est-il volontaire de la part de l'auteur ?
17 février 2000