J’ai élucidé l’affaire de l’apostrophe : L’impératrice, L’amoureux et L’étoile (écrit avec deux « l ») n’ont pas d’apostrophe, tandis que L’empereur (mais L’hermite aussi – avec un « h ») en ont une. J’ai ressorti le jeu pour vérifier sur les cartes elles-mêmes et note une autre particularité : trois manières différentes d’écrire « d’épée »… (Du coup, l’intérêt revient : je feuillette, survole ; me demande s’il est possible de lire les cartes sans la connaissance approfondie, voire totale, de ce qui, dans le livre, précède l’enseignement de la lecture proprement dite. Je me demande aussi si le jeu, qui a des similitudes avec le jeu de tarot habituel, peut s’utiliser comme jeu de cartes : il y a vingt-deux arcanes majeurs qui peuvent correspondre aux vingt-et-un atouts auxquels s’ajouterait Le Mât – qui ne porte pas de numéro et j’en déduis qu’il est la vingt-deuxième carte – l’Excuse ? Quatre figures par série : Empereur, Impératrice, Valet et Cavalier, et quatre séries de dix : Épée, Coupe, Bâtons et Deniers.
4 novembre 2018