Elle est arrivée tard (où était-elle donc ?), cela m’a « permis » de passer trois heures pleines seul dans cet endroit vide que dans un mois je vais définitivement quitter. J’y ai mangé, seul, y ai joué un peu de piano, ai donc regardé cette cassette (sans vraiment pouvoir m’y attacher). Le salon a été repeint, la salle de la verrière est en chantier. À part le salon et le piano, tout est vide. J’ai considéré ce lieu vide et en cours de réfection. L’émotion de samedi s’est dissipée, ou du moins amoindrie. Je me dis que j’aime ce lieu vide et sale (et c’est vrai qu’il est sale) et qu’il est dommage que nous le perdions. Mais je pense que le plus gros est passé et que je pourrai désormais le quitter sans trop de remords, sans trop de « regrets »...