Venceslas est passé accorder le piano. Très sympathique, travail soigné. Il m’a proposé un second accord dans trois mois, gratuit, pour une meilleure justesse de l’ensemble. Je lui ai parlé de ma décision de donner des cours de piano, il peut me trouver des élèves sans problème (ou plus justement : me trouver sans problème des élèves – mais les deux, finalement). Je lui ai fait part de mes réticences, je n’ai jamais donné de cours de ma vie. « T’en fais pas, ma poule, ça se passera bien ! » Pour me « faire la main », je pense commencer par des proches, Marian, le fils d’Antek, Luce, la fille de Stan. J’ai aussi pensé à Gilberte, la fille de Graham, Line m’en avait parlé il y a quelques mois... J’ai appelé Antek pour lui proposer un rendez-vous avec Marian. Nous nous voyons dimanche 8 chez lui. La perspective de ces cours m’effraie ; je n’ai aucune idée de la manière d’aborder l’enseignement de la musique, et, de surcroît, d’un instrument qui n’est pas vraiment le mien (mais suis-je plus proche de la guitare que du piano ? je me pose la question, parfois). Comment entreprendre l’éducation musicale d’un enfant de cinq ans, et celle d’une fille de douze que le solfège rebute ?

Je suis sûr que l’enseignement ne pourra me plaire que si j’innove. Reste à savoir comment