Je suis passé à l’appartement. Il y avait des traces de peinture sur le sofa, et le mobilier n’avait pas été remis à sa place. Je bous. Une demi-heure plus tard, j’étais chez Valérie pour les pièces de Domicile conjugal ; je ne lui ai rien dit. Est-ce de la lâcheté ?...

Julien progresse, c’est plutôt encourageant. Mais une heure, c’est trop. Je ne sais toujours pas si je vais me « séparer » de lui ou non. Je ne sais décidément pas ce que je veux : j’aspire à la fin de mes ennuis financiers pour pouvoir arrêter les cours et à présent qu’elle se dessine, j’hésite à les arrêter. Il n’empêche que je réduirai dorénavant la durée des cours que je conserverai : trois-quarts d’heure au lieu d’une heure. À ce propos : pas de nouvelles de Line, ni de Farida, ni de Lucie, ni de Centime. On dirait que d’eux-mêmes, ils se retirent, doucement, avec précaution et délicatesse, pour ne pas trop me déranger, pour m’éviter peut-être un peu de remords...