Coup de fil de Jean-Marie qui s’excuse pour la semaine dernière et s’étonne que la répétition commence dans un quart d’heure. Bref, il n’est pas présent, et cela fait la quatrième fois. Du fait de la bousculade (Mia qui attend des rectifications pour le dossier STAZI, Olivier qui passe en coup de vent pour une raison que j’ignore encore, etc.), je n’ai pu lui parler davantage. Il n’empêche que je prends la décision de le remplacer ; reste à l’en informer. À suivre… Nous avons répété avec succès Fête-Dieu. Je pense que c’est en place ; nous pourrons enregistrer la semaine prochaine… En fin de soirée, j’arrive à Roubaix*. Je suis claqué, mentalement, principalement. S’ensuit un abattement de ma part qui, durant une heure, va installer un malaise entre Éléonore et moi. Je l’ai déjà dit : je m’aperçois que de plus en plus le temps m’échappe : au bureau, j’ai de plus en plus de mal à concilier le travail professionnel et mon travail personnel : la tenue du journal, la lecture, la « gestion » de La Collection, et, au-dehors, de concilier mon travail personnel et les obligations « extra-professionnelles », comme les cours, piano, latin/grec, et la répétition de chant. C’était déjà difficile, éprouvant avant ; ça l’est d’autant plus aujourd’hui qu’il y a Éléonore ; elle ne doit pas pâtir de tout cela. Elle aussi vit dans la précipitation, dans la surcharge de travail, les tracas financiers. Pour elle comme pour moi, je veux le calme et la lenteur, et non cette précipitation, cette compression dont le résultat sera le malaise, la tension entre nous…
* j’habitais toujours à Lille et faisait sans cesse la navette entre l’appartement et la maison d'Éléonore (note du 13 septembre 2021)