Répétition avec Thierry de L’horizon chimérique de Fauré. J’ai été déplorable. Je ne comprends pas. Je n’ai cessé d’accumuler fautes, erreurs, alors que je connais très bien la partition. Comment se fait-il ? À l’évidence, défaut de concentration ; ou plus exactement : défaut de capacité de concentration. Impossibilité de m’attacher un tant soit peu aux notes, alors que j’adore cette pièce, attends avec impatience l’heure de ces répétitions, que l’entente est parfaite entre Thierry et moi et rien ne me préoccupe particulièrement. Alors à quoi donc est dû ce « décalage » – et c’est bien le terme – que rien ne peut justifier ?...