J’ai longuement parlé avec Didier de sa lecture du condensé. En vérité, il ne l’a pas achevé ; il s’attendait à un texte, c’est-à-dire à une chose travaillée, et non à cette succession de fragments. « Je n’ai pas réussi à entrer dedans, je me suis ennuyé. » Par contre, il a lu le synopsis en totalité... De tout cela, il ressort qu’il serait nécessaire que je revienne sur mon idée de départ, c’est-à-dire la fidélité aux journals. J’y avais déjà songé, car il est vrai que la masse des éléments fournis par les différents journals est colossale, et insurmontable. Aussi je vais sans doute revenir à ma toute première intention, telle qu’elle est exprimée dans le dossier, c’est-à-dire : « l’autobiographie inédite »...
Je suis dans le doute et la confusion. J’ai tout arrêté ; ai décidé, pour l’heure, de ne me consacrer qu’aux enregistrements, et il est d’autant plus impératif de les mener à terme qu’Olivette y participera : je lui ai proposé de se charger de la conception de l’habillage de l’ensemble : CD, livret, partitions, journal. Elle a accepté avec joie. Acceptera-t-elle en plus d’interpréter Zita ?...