M’est venue l’idée d’organiser une fête pour célébrer mon départ de Lille. Éléonore m’a suggéré de la faire dans l’appartement complètement vide. « Sauf un piano », ai-je ajouté. De là, cette autre idée d’une sorte de répétition de la fête Chocolat* (ça aurait été l’idéal, mais le temps manque pour tout préparer) et de présenter quelques pièces musicales. Domicile conjugal s’est imposé : moi qui quitte le lieu, Valérie qui m’y remplace avec sa famille. C’est parfait. Je pourrais y ajouter les pièces vocales (les deux quatuors et Philippe et Jacques) et éventuellement les deux lieder avec Thierry (quoiqu’il soit peut-être plus judicieux de les conserver pour Chocolat). Ce serait le 14 juin. Valérie est d’accord. Léo accepte de se charger du carton d’invitation. Les invités et invitées seraient toutes les personnes liées de près ou de loin à l’appartement...

À chaque fois, je remplis la voiture. À Roubaix, rien n’est décidé quant à la place que j’occuperai. Dans l’attente, j’entrepose dans le grenier (moi-même ne sais ce qui me conviendrait le mieux : le grenier ou la chambre de Samuel si, comme il le dit pour l’instant, il occupe le grenier)...

 

* je n’ai toujours pas le souvenir de cette « fête » et je suis stupéfait de ne pas en avoir donné le moindre détail – mais je me demande si elle n’était pas à l’origine de La machine chocolat qui apparaît dans Mes aventures à la mer (note du 15 septembre 2021)