Didier Pietton, chez lui, scénario habituel. Il est intéressé, prend les partitions. Aucune réticence, ouverture immédiate. J’apprends qu’il connaît très bien Marcœur, qu’il a joué pendant quatre ans avec Art Zoyd, connaît très bien Gilles Renard. Il tiendra à la fois sax alto et ténor (pas en même temps, bien sûr). Au moins pour ces saxes-là, le problème est réglé. Il me conseille de contacter un certain Florian pour la clarinette basse (j’en ai parlé à Richard, il ne l’aime pas beaucoup, je laisse tomber), et aussi de passer par le Conservatoire, ou l’ANPE, pour les musiciens manquants…

Fête de la Musique. Après le latin et le repas, nous sommes sortis, histoire de prendre l’air. Après le Gros Bill, l’Iéna et L’Imagerie où Richard jouait, nous avons abouti à L’Écartelé où, autour d’une bière, a tourné une discussion un peu vaine au sujet de l’amour. Le chimique ou le culturel ?... Je me suis couché à l’aube. Huit heures plus tard, je devais rencontrer l’altiste, Marie Chastang. Il y avait sa mère et son frère, et elle, avec un nouveau-né de dix jours. Elle est jolie, me rappelle quelqu’un, je ne sais qui, j’ai l’impression de la connaître. Je n’étais pas très en forme, mais, heureusement, ça a été court à cause du bébé à nourrir. Elle est partante. Seul problème : elle part en vacances jusqu’au 20 juillet. Elle m’appellera...