J’avais invité Adolphe, sa femme, François-Frédéric, sa petite amie et Apollos (plus Abdul qui s’est invité). À un moment donné, alors que nous parlions des cours de latin, François-Frédéric avait dit : « À Apollos, c’est des cours de gonzesses qu’il lui faudrait ! » « En effet », avait dit Apollos, « c’est dommage qu’il n’y en ait pas. Quoique », avait-il ajouté avec un éclair dans les yeux, « il y en ait eu une, le jour de ton anniversaire » (il m’avait regardé), « cette fille, comment s’appelait-elle, Valérie, qui a un charme fou. » Il jubilait. J’avais pensé qu’il confondait et voulait parler de Mia qui d’ordinaire attire tous les regards, mais il avait ajouté qu’elle était violoncelliste. J’avais dit : « Non, contrebassiste. » « Ah bon ? » « Oui, contrebassiste », avais-je répété en souriant comme un idiot… « Charme fou », ça me poursuit depuis…