Nous nous retrouvons, Fanny et moi, dans la cour de Chez Tatzi en compagnie de Mia et de Richard. Nous décidons d’aller manger en ville et je me dis que c’est une bonne occasion de connaître un peu mieux ce Richard. Au restaurant, j’apprends qu’il est musicien, et plus précisément trompettiste ; me revient alors à l’esprit un Richard trompettiste avec qui j’avais brièvement joué du temps d’Ikebana. Je le lui dis. C’est ainsi que je découvre que ces deux Richard n’en font qu’un : il s’agit bien du même et je reste encore stupéfait face à cette coïncidence, mais davantage par le fait que nous ne nous soyons pas reconnus, aussi brève notre collaboration ait-elle été...

Richard, que désormais je considère d’un tout autre œil, roule à Mobylette, un modèle de 1954 qui provient de chez un certain Gabriel, commerçant à Lyon. C’est indiqué sur le garde-boue. Ça ne s’invente pas...