Hier, j’attendais le quatuor, seul Thierry s’était présenté ; aujourd’hui, j’attendais Thierry seul, c’est le quatuor qui se présente. Les dates avaient été inversées, ça m’était complètement sorti de l’esprit. Il n’empêche. Nous avons répété, et puisque Jean-Marie n’était pas là, je l’ai remplacé ; j’ai donc conduit et chanté à la fois, puis n’ai plus fait que chanter puisqu’il est apparu que la direction ne s’imposait pas. Je me suis alors mis parmi eux, en arc de cercle et nous avons chanté avec le regard sur cette place vide devant le pupitre où couvait mollement une idée de moi en costume de chef forcé. À tout prendre, vaut mieux que ça soit l’idée de moi qui dirige plutôt que moi qui n’ai vraiment rien à voir avec ce type d’emploi...
Line est ensuite arrivée pour son « cours ». Je
lui ai proposé de choisir, parmi la centaine d’exemplaires frais dans leur
boîte, de choisir le sien*. Nous avons passé les deux heures suivantes à nous
extasier devant chacun des numéros, en nous nous les repassant, en les
comparant, les confrontant. Elle m’a tout de même montré, juste avant de partir,
le résultat de son travail sur le prélude de Bach que nous avons commencé il y a
trois semaines. J’étais épaté...
* il s’agit du Bois de bouleaux, livret fait en collaboration avec Antek (note du 12 septembre 2021)