Jusqu’au petit matin, j’ai recopié les pièces pour violon à l’intention de Bernard, puis, dans la foulée, certaines parties de contrebasse à revoir, à transposer, pour Valérie, je les glisserai dans sa boîte aux lettres.
Lorsque je suis arrivé, Richard n’était pas prêt. Anne est descendue. Je lui ai parlé des pièces pour piano, elle ne les a toujours pas travaillées. Pour la stimuler un peu, je l’ai prévenue que sous peu le violoniste serait prêt pour exécuter la pièce pour piano et violon (le titre m’échappe)... Richard devait aller chercher son matériel, je l'ai conduit, mais nous sommes arrivés à l'heure chez Didier. Un quart d’heure plus tard, Marc arrivait. Il y a eu dix prises. J’en retiendrai trois. Aucune d’elle ne me satisfait vraiment, mais il me paraît difficile, dans ma position, d’exiger davantage de rigueur. Je ne pense pas que je puisse me le permettre dans la mesure où les musiciens participent bénévolement. Il me semble qu’il y a une limite à ne pas franchir ; il est déjà remarquable que les choses se soient faites, que nous en soyons arrivés là, même si des musiciens manquent encore, même si nous risquons fort de largement dépasser les délais que nous nous sommes donnés : je n’imagine pas que les enregistrements se terminent avant la fin de l’année. Quoi qu’il en soit Justin est fait, la première...