Au retour chez lui, nous avons parlé de littérature, d’écriture (lui avec une espèce d’affectation dans la voix qui m’a extrêmement surpris). Au bout d’un moment, j’en suis venu à parler de moi, de mon rapport à l’écriture, de la manière dont elle me transformait, me gauchissait, me mettait de plus en plus dans l’incapacité de vivre, de regarder les faits, le « réel ». J’ai mentionné Journals et j’étais à deux doigts de lui parler de V. « Mais tu liras tout cela », lui ai-je dit. Cette conversation m’a fait beaucoup de bien, même si je n’ai pas réussi à m’exprimer, à m’expliquer ; je pourrai, avec moins de réticence, lui confier la lecture du dossier... Cette soirée l’a un peu dévoilé et c’est plutôt pour me plaire...
Coup de fil de Thierry. Il ne viendra sans doute pas demain et à partir de mercredi, il ne sera plus disponible jusqu’au weekend suivant. Moi-même serai « pris » par Marcel entre Noël et Nouvel An. Nous décidons de nous revoir début janvier pour la répétition suivante...
J’ai écouté les cinq prises de Marietta. Ce n’est pas mal. Une ou deux sont satisfaisantes. Mais que satisfaisantes. « Ça manque d’émotion », dirait Thierry. J’ai renoncé à en choisir une pour la cassette des prises choisies. Il faudra sans aucun doute la refaire...