Il suffisait de le décider : s’asseoir au bureau, se saisir du répertoire, puis du téléphone et composer le premier numéro. C’est ainsi que je n’ai pas eu :

- Yann, répondeur ; aucune surprise de ce côté-là. Je me suis préparé, me suis armé. J’ai laissé un message, mais m’attends à une longue succession d’appels sans réponse ;

- Marie-Noëlle, mais c’est sa mère que j’aie eue : Marie Noëlle vit désormais à Dunkerque. Sa mère m’a laissé son numéro, je l’ai appelée, pas de réponse ;

- Isabelle. Répondeur. Je n’ai pas laissé de message. Je rappellerai demain ;

- Didier P. Une femme m’a répondu, j’ai laissé un message…

Mais j’obtiens :

- Bernard. Longue conversation. Il me remercie pour les bulletins. Je le remercie, moi, pour sa participation. Nous nous remercions, prenons des nouvelles. Lui et Aiko seront très pris jusqu’à la mi-février. Il me conseille de les rappeler le 13, et en profite pour me communiquer deux dates : Aiko en solo, à la MAC, le 12 février ; lui-même en quatuor, le 9, au Nouveau Siècle. Je m’y rendrai. Cela me fait penser que j’essaye en vain de contacter Christophe, l’ami de Tibère, qui, entre autres choses, compte monter Histoire du soldat et cherche un (une) percussionniste. J’avais évidemment pensé à Aiko ;