Je n’ai toujours pas appelé Gaudefroy et ne l’appellerai pas. J’ai parlé de ma réticence, inexplicable, à son sujet. Ce que je n’ai pas dit, c’est la vague intention que j’avais eu d’en parler au préalable à Bernard, au cas, loin d’être improbable, où il y aurait eu entre eux – ils sont tous deux chez Casadesus – des inimitiés. Pressentiment. Il s’est confirmé lorsque je lui en ai parlé. Il a aussitôt fait la grimace. Il n’y a pas de réel conflit entre eux, ni même de frottement, mais il m’a avoué qu’il ne tenait pas vraiment à jouer avec lui (il y aurait les deux duos pour violon, l’un des quatuors – Gaudefroy est indifféremment altiste et violoniste). Ça m’a soulagé. En outre, j’ai réussi à joindre Christelle Rimbert (elle est intéressée, je la vois demain) et, par l’entremise de Marie-Noëlle, je pourrais prendre contact avec le Conservatoire et peut-être résoudre le gros problème de la pièce pour six cors (mais aussi celui du bassoniste, du sax baryton...).
Pour Barnabé, Bernard pense pouvoir profiter de la pause du midi à l’orchestre pour qu’Aiko utilise les timbales, et convaincre le tromboniste basse (seule et unique intervention pour cet instrument)...