Notes à reporter dans les esquisses du livret :
- présence de la médecine sur la scène, dans l’histoire : elle mentionne sa tentation de la marginalité (Nadège qui parle de son frère). Je lui dis alors (mon substitut sur scène) : « Il n’y a pas davantage de marginalité que de normalité. Il n’y a que des regards. » J’ajoute : « Il y a art dans regard... »
- le narrateur se plaint fréquemment et silencieusement de maux imaginaires.
- après le prologue « le plus grave » et avant la première pièce (Pâques, 11 avril) : un premier récitant côté jardin : « En ce dimanche de Pâques de toutes les années de tous les mondes de toutes les humanités depuis l’aube des temps jusqu’à la fin des siècles, il ne se passe rien... » Côté cour, un second récitant dit en écho le même texte en italien.
J’ai vu Alex pour un nouveau déchiffrage des partitions. Au bout d’un moment, il me dit : « Ça ne serait pas plus simple si tu la faisais transcrire par ordinateur. Je n’aurais plus qu’à l’apprendre par cœur... » Ce serait en effet beaucoup plus simple. Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ?
Je suis vraiment très curieux, et impatient, d’entendre Igor…