Après le départ d’Éléonore, je suis allé chez Lucie, ma nouvelle élève. C’est à deux pas, un joli rez-de-chaussée à l’image d’ici. Elle m’a tutoyé d’emblée. Du coup, le cours a pris une forme plutôt détendue. Ça me satisfait pleinement, d’autant que c’est une fille très attachante et charmante (et aguicheuse). Son piano est arrivé il y a deux jours ; il a appartenu à sa mère ; c’est un étrange modèle dont je ne me souviens pas d’avoir vu de semblable, aux formes droites, à la caisse très haute ; il est un peu austère esthétiquement, mais de bonne facture. « À la prochaine !... » Elle a eu un sourire suivi d’un mouvement du corps qui ne m’a pas échappé… Je suis ensuite passé chez Léo pour lui remettre son exemplaire du IX tout frais sorti. Je lui ai parlé en détails de l’invitation singulière d’Olivier et du sort réservé à Domicile conjugal. À ce propos, il devait passer pour que nous en parlions, pas de nouvelles…