J’étais à la recherche d’un détail au sujet de la Rue V. qui devait figurer dans le journal du début de l’année 95. J’ai commencé à le survoler, puis à le lire : V., l’inconnue*, puis Valérie. Je lis et ai l’impression de découvrir, et je reste assez stupéfait face à ce que j’ai pu écrire à cette époque au sujet de Valérie, mais aussi de V. qu’à un moment donné je qualifie « d’accessoire ». Je lis et c’est comme si ce n’était pas moi qui avais écrit. Je lis comme s’il s’agissait d’un livre, et à plusieurs reprises, je me suis surpris à sourire, à sourire à ces moments de coïncidence entre l’impression de lire un livre que je n’aurais pas écrit et la brusque prise de conscience que c’est un journal dont je suis l’auteur. C’était très troublant…
* une tocade avant que je ne rencontre Valérie (note du 7 septembre 2021)