Tout cela me semble complètement irréel, irréalité qu’a accentué le fait que nous nous sommes vouvoyé, distance supplémentaire à laquelle je suis confronté pour la première fois. Jusqu’à présent, j’ai toujours eu le temps de m’installer, d’exposer clairement les choses, de faire connaissance et le tutoiement s’est toujours imposé d’emblée. Cette fois, j’ai vraiment eu l’impression d’embaucher quelqu’un, embaucher pour un travail dont les contours restent flous, travail qu’aucun salaire ne vient sanctionner... Il n’empêche : les trois pièces solo pour trompette seront exécutées. Courant avril, m’a-t-il promis...

Marie-Noëlle est passée à mon retour du cours de latin. Elle prend en charge toute la partie violoncelle, me promet les deux pièces solo pour dans un mois au plus tard. Elle m’a donné des noms pour le sax baryton, le basson, un second tuba...

Coup de fil de Valérie. Nous nous voyons samedi pour répéter Donatien.

(Penser à appeler Didier P., René)