Valérie m’avait parlé d’une soirée au cours de laquelle elle avait promis de faire une intervention. « Tu n’as rien pour le 18 décembre ? » J’ai répondu que non puisque le journal s’achève le 25 juillet. Elle a eu l’air très embêtée ; elle n’avait rien sous la main, ne savait quoi jouer. Ce n’est que le soir que j’ai pensé que j’aurais dû lui proposer une composition, écrite pour l’occasion. Je n’ai pas réussi à la joindre hier. Mais ce matin, je l’ai eue. Je lui ai fait part de ma proposition, elle est d’accord. Je m’y suis mis, y ai passé toute la journée, jusqu’à cette heure, et elle n’est pas tout à fait achevée. De surcroît, je la trouve médiocre, pour ne pas dire mauvaise. Je pense que je me suis avancé un peu trop vite, me suis surestimé. Je me demande si je la lui remettrai. Me reste demain pour la revoir entièrement, et me décider avant son coup de fil au soir. (Je ne suis pas sûr d’être vraiment doué pour la composition pour instrument, me sens un peu penaud face à ces notes qui me semblent ne pas avoir la moindre consistance...)