Je m’assois face à l’impression du condensé, bien décidé à entamer sérieusement la constitution du texte pour L’Apéritif. Je survole les premières pages, prends quelques notes. Une heure plus tard, je suis complètement découragé...

Répétition avec le quatuor, mais incomplet, Marek n’est pas venu. J’ai pris sa place à la basse. Nous avons revu Fête-Dieu, avec un relatif succès, puis les quatre premières mesures de N.D. du Carmel : à ma grande surprise, l’accord était presque parfait. Je craignais, après tant de temps d’interruption, que ça soit laborieux ; c’est tout l’inverse qui s’est produit. Ça me redonne confiance...

Léo est passé pour que Thierry et moi lui fassions entendre les premiers essais de ses lieder ; Jacques l’accompagnait. Nous en sommes venus à parler de Journals, puis du théâtre, de la scène. Je me suis aperçu, en en parlant, puis en les écoutant, que, paradoxalement, la version « opéra » de Journals est plus claire dans mon esprit. J’en ai une vision plus précise, et de ce fait, je me demande si je ne vais pas poursuivre l’écriture du déroulement plutôt que de chercher une règle, un fil, une « loi » (dixit Léo l’autre jour) à l’écriture de L’Apéritif...