Le teste* : jouer le jeu de la disparité, à l’image de « l’opéra » que cette version préfigurerait, ou au contraire, considérer cette étape comme une partie distincte et privilégier donc l’histoire, c’est-à-dire le narratif, la linéarité : le récit. Mais quelle histoire : celle de la Rue, celle de Billy, celle de V. ? Du fait des titres, c’est-à-dire des prénoms, celle de la Rue semble s’imposer. Mais comment la raconter avec deux récitants uniquement ? Et n’est-elle pas, elle aussi, disparate, la disparité même, et ce serait ajouter de la confusion à de la confusion ?... La seule histoire qui ait un caractère narratif, c’est celle de V. Mais n’y a-t-il pas un décalage entre son importance (gravité ?) et la « légèreté » de la musique ? Et dois-je encore considérer l’histoire de V. comme un élément majeur, voire comme l’élément premier, du projet ? J’avais dit que j’allais abandonner cette idée, du moins provisoirement, et ne plus chercher à la dévoiler (à me servir d’elle). V. doit rester secrète, doit rester dans les pages des cahiers. Je dois l’écarter du projet (du moins provisoirement)...

(Je n’ai pas parlé du lapin d’hier avec Charlie le sax : quiproquo sur l’heure du rendez-vous qui a fait que nous nous sommes loupés. Nous nous voyons vendredi prochain).

Les pièces enregistrées sont au nombre de trente-quatre...

 

* j’ai dû me rapprocher du manuscrit, cahier 24 : c’est « le texte » (note du 30 août 2021)