Et elle en est un peu l’âme, la vie et l’en retirer affaiblirait l’ensemble ; lui ôterait de la vie, justement. Je n’arrive pas à le concevoir sans elle, sans mon histoire avec elle, qu’elle soit fidèlement reproduite ou non... Reste une solution : lui en parler... Je suis dans la confusion la plus totale…
Thierry me dit aussi que les musiciens vont finir par se lasser, ou du moins se sentir moins motivés : « Je pense qu’une proposition effective de scène serait une autre motivation. Finalement, qu’en ont-ils à faire des enregistrements ? Quel compte peuvent-ils y trouver ? » Il ne comprend pas non plus que je ne veuille pas prendre la direction de l’ensemble, c’est-à-dire en être le chef d’orchestre. Je n’en ai pas envie. Je ne veux pas de la baguette, au propre comme au figuré. Il me semble au contraire nécessaire, voire indispensable, de me décharger sur d’autres personnes : un chef, un metteur en scène, un scénographe, etc...