Gros trou. Que s’est-il passé durant ce temps ? Rien en ce qui concerne Journals, ceci explique cela ; pas de contacts, pas de répétitions, pas d’enregistrements...

Début de ce mois, je décide que les enregistrements doivent être achevés pour la fin juin, c’est-à-dire soixante pièces en six mois ; dix par mois, une tous les trois jours. Ici, on peut rire...

Aujourd’hui, c’est la saint Lucien, c’est-à-dire la fête du fils de Richard et de Mia. Je m’étais promis, à sa naissance, fin octobre, de lui écrire une pièce pour piano qui porterait son nom. Le temps a passé. L’idée allait et venait, puis, en pensant à cette fête qui approchait, je me suis décidé à concrétiser cette idée. J’en ai parlé à Anne ; elle m’a suggéré une pièce à quatre mains, ça m’a emballé. Finalement, vendredi matin, j’avais en ma possession une pièce à quatre mains, une pour deux mains, et une troisième à quatre mains, inachevée et qui s’est transformée en catastrophe en réduction pour deux mains... J’avais prévu que nous jouions la première ensemble, que je joue la deuxième et Anne la troisième. Mais nous avions à peine trois jours pour tout apprendre et travailler...