J’avais rendez-vous avec Valérie, chez elle, pour que nous travaillions les pièces du Journal. Sur la porte, se trouvait un papier : contretemps, elle est désolée, a dû partir. « Bises. » Je suis reparti avec le mot, que j’ai conservé, première trace écrite de sa main… Elle m’a appelé au soir. J’ai senti qu’elle avait envie de parler davantage, mais j’étais énervé, fatigué, n’avais pas très envie de parler, étais comme vide de mots. Elle part pour une dizaine de jours, nous nous revoyons le 24. Elle m’a quitté avec un « je t’embrasse », qui m’a pris de court et touché, peut-être parce qu’il s’agissait de la première fois… Évidemment, des choses remuent en moi, à présent…

J’ai oublié de dire à quel point, l’autre soir, je l’avais trouvée gaie, souriante, légère et ça n’avait fait qu’accentuer mon rapprochement d’elle…

(Pour son jour de naissance, j’ai pensé lui confectionner un numéro spécial qui comporterait les fragments du Journal* qui la concernent)

 

* lequel ? le mien, je veux dire le journal courant, ou celui du projet ? (note du 6 septembre 2021)