J’ai rencontré Anne, fille charmante et un peu timide. Il y avait Richard, et Olivier, le compagnon d’Anne. J’ai exposé mes projets, dans leur état actuel, c’est-à-dire au stade de la simple idée. Ils n’ont pas réagi plus que ça. J’attendais un tant soit peu d’intérêt, mais ils sont restés un peu extérieurs, distants, guère réceptifs, et je me suis demandé si au bout du compte j’avais bien frappé à la bonne porte. Ni plaisir, ni déplaisir. Juste de l’attente. Il n’y avait pourtant rien propre à m’inquiéter ou à me mettre mal à l’aise. C’est pourtant ce qui s’est passé ; pas l’inquiétude, mais le malaise, diffus au départ, puis prononcé lorsque je suis parti...

J’ai appris que Valérie, la pianiste, jouait aussi de la contrebasse...