Je m’aperçois que depuis quelque temps le journal est de plus en plus télégraphique. J’en ai assez des développements vains qui n’aboutissent qu’à des échecs. Et la rencontre de demain en sera encore un, à l'image de son coup de fil... La conclusion de cette histoire se fera dans un silence tacite. Demain, je ne dirai rien, ne montrerai rien ; et elle non plus, puisqu’elle n’a rien à dire, rien à montrer. Nous parlerons du projet, nous verrons les pièces et je m’en irai, comme si de rien n’était, sur un « à bientôt »... Il serait peut-être bon que j’arrête définitivement ce journal* et ne me consacre plus qu’à celui du projet ; décider que Valérie n’est qu’une musicienne et ne plus parler d’elle...

 

 

* j’en tenais trois en parallèle : celui dit de « notes », celui de V. qui avait fini par devenir le sien (celui de Valérie), et le dernier, celui du projet qui était essentiellement « technique » (note du 2 septembre 2021)