2 juillet
Martinien (pièce pour piano)
Ça roule...
4 juillet
Florent (2’18’’)
Léger retour, détours, vers la guitare et la bande magnétique...
17 juillet
Charlotte (pièce pour piano)
Il se porte on ne peut mieux – encore que Charlotte, pièce du jour, m’inquiète beaucoup : qu’en dire (ou plutôt qu’en écrire) ? Je suis à jour ; j’ai même réussi à réaliser au propre les quelques pièces qui se sont glissées dans la vague (période serait plus juste ; ou encore : phase) « partitions ». À savoir : Guy, Thomas, Florent, Sacré-Cœur, Fête Nationale (!) et Donald (toutes faites « nues » en temps et en heure). Renouant avec la part « pratique » (c’est-à-dire, enregistrée et achevée sur bande), je me suis aperçu que cela me manquait et que j’y prenais beaucoup de plaisir. De ce fait, j’ai entamé le projet qui m’est venu en tête lors de la réalisation de La recherche de l’A*, c’est-à-dire Les mini-contes de Lilas. J’en ai exécutées six rien qu’hier...
* pièce sonore réalisée à la demande de Patrick Lepetit et Bernard Coulon pour une exposition collective qui a lieu à Gand quelque temps plus tard (le 4 juin, sans que j’en sois assuré : je fais le rapport du vernissage le jeudi 10 sans indiquer la date exacte qui, en toute logique, avait dû se dérouler le vendredi soir précédent). Je ne pense pas qu’il en existe une version numérique (ni, apparemment, des Mini-contes quoique je reste persuadé de l’avoir effectuée : mais je n’en trouve nulle trace)... 26 août 2021
26 juillet
Brigitte (3’49’’)
Tout va bien à part Brigitte que je me réserve pour la bonne bouche (ligne mélodique guitare sur fond de montage voix à partir de bandes sonores de ses films – je ne l’ai pas encore faite, et quand vais-je effectuer ce gros et délicat travail d’enregistrement ?), et Jacques le Majeur hier (qui est en plan) ; et peut-être Anne aussi, aujourd’hui (Anne, prénom de maman : quelle pièce lui attribuer ? et comment ne pas y pas penser en l’écrivant ?)… Depuis un moment, je me demande si je ne vais pas arrêter là. Pourquoi ne pas mettre un terme au Journal, au 23 juillet, par exemple, ce qui pourrait être une autre façon de marquer (j’allais écrire : fêter) ce sinistre anniversaire*... la Ste Brigitte, précisément ?...
* la mort de mon père ? (quoi d’autre, sinon ?) 26 août 2021
22 août
Comme c’était plus ou moins prévu, le Journal musical s’est arrêté. Après tant de temps, il serait idiot de le reprendre (en ce sens que je le voulais coûte que coûte journalier, ou, peut-être, plus exactement, quotidien). Il s’arrêtera donc là, c’est-à-dire le 25 juillet... Je ne le regrette pas, et je pourrais peut-être entamer le Journal pictural ; ou encore, vieille idée qui, à la réflexion, n’a rien d’excitant, le « dialogue rapporté », c’est-à-dire prélever d’un mauvais livre ses dialogues, écrire autour, afin de prouver. C’est un jeu (prouver quoi, au fait ?). Drôle de jeu. C’est juste pour s’amuser. Pour voir. Faire du « beau » à partir du médiocre et ainsi embobiner tout le monde. Tout le monde ? C’est-à-dire ? N’y a-t-il pas plus « intéressant » à faire ? Mais j’aimerais quand même essayer. Sinon, qu’écrire ? J’ai de plus en plus l’impression que je ne suis capable d’écrire qu’à partir de plans, de canevas, de règles. Sinon, je suis vide, en tout cas, pour l’instant. Mais cet instant a pratiquement quatre ans. Je ne suis pas sûr d’avoir vraiment envie d’écrire ; en tout cas, de vouloir continuer à écrire (à la place de vouloir : être capable, avoir le courage, avoir la force de). Reste ce qui est écrit. Avant l’été, j’avais pris la résolution d’envoyer Souvenirs de France dès la rentrée. La rentrée approche, le manuscrit est prêt à être photocopié, et je me sens de moins en moins l’envie de le faire. Je pense que ce texte n’est pas bon (en tout cas, je n’y crois plus). Je pense aussi que je n’ai pas envie de cette démarche. Alors, attendre... Attendre le retour de la cure…