Comme c’était plus ou moins prévu, le Journal musical s’est arrêté. Après tant de temps, il serait idiot de le reprendre (en ce sens que je le voulais coûte que coûte journalier, ou, peut-être, plus exactement, quotidien). Il s’arrêtera donc là, c’est-à-dire le 25 juillet... Je ne le regrette pas, et je pourrais peut-être entamer le Journal pictural ; ou encore, vieille idée qui, à la réflexion, n’a rien d’excitant, le « dialogue rapporté », c’est-à-dire prélever d’un mauvais livre ses dialogues, écrire autour, afin de prouver. C’est un jeu (prouver quoi, au fait ?). Drôle de jeu. C’est juste pour s’amuser. Pour voir. Faire du « beau » à partir du médiocre et ainsi embobiner tout le monde. Tout le monde ? C’est-à-dire ? N’y a-t-il pas plus « intéressant » à faire ? Mais j’aimerais quand même essayer. Sinon, qu’écrire ? J’ai de plus en plus l’impression que je ne suis capable d’écrire qu’à partir de plans, de canevas, de règles. Sinon, je suis vide, en tout cas, pour l’instant. Mais cet instant a pratiquement quatre ans. Je ne suis pas sûr d’avoir vraiment envie d’écrire ; en tout cas, de vouloir continuer à écrire (à la place de vouloir : être capable, avoir le courage, avoir la force de). Reste ce qui est écrit. Avant l’été, j’avais pris la résolution d’envoyer Souvenirs de France dès la rentrée. La rentrée approche, le manuscrit est prêt à être photocopié, et je me sens de moins en moins l’envie de le faire. Je pense que ce texte n’est pas bon (en tout cas, je n’y crois plus). Je pense aussi que je n’ai pas envie de cette démarche. Alors, attendre... Attendre le retour de la cure