Dans un encart concernant l’écriture japonaise :

 

« Au XI siècle, l’écriture kana, encore en usage aujourd’hui, atteint la perfection. Deux formes de kana ont évolué parallèlement : le kata-kana, sorte d’écriture script phonétique, aux signes simplifiés et s’écrivant aussi bien verticalement qu’horizontalement ; c’est l’écriture courante employée  également en imprimerie, et le hira-kana, écriture très riche et artistique, apparentée à la peinture et s’écrivant de haut en bas. »

 

Où les mystérieux Maybon (que je soupçonne tout de même d’être des Anglo-saxons, même s’il n’est pas fait mention d’une quelconque traduction) ont-ils puisé leurs « connaissances » ? Il y a trois alphabets dans l’écriture japonaise : les kanji (ou idéogrammes, provenant du chinois), les hiragana (typiquement japonais et sont des signes qui s’ajoutent aux kanji) et les katakana (autres signes, qui ne sont réservés qu’aux mots d’origine étrangère). Les trois assemblés constituent l’écriture et la langue, et cette écriture se fait verticalement de bas en haut avec une tendance de plus en plus accentuée pour l’écriture horizontale de gauche à droite, à l’occidentale. Mais toutes les publications sont imprimées verticalement et bas en haut. Les japonistes fantaisistes ajoutent, pour parfaire :

« Néanmoins, pour les mathématiques comme pour toutes les autres sciences,

écoliers ou professionnels emploient les idéogrammes propres aux Occidentaux. »

 

C’est moi qui souligne…