« Le cas n’est pas isolé : des dizaines de milliers de femmes et d’enfants japonais moururent ainsi [suicide] – à Saipan, à Iwo Jima, aux îles Tyukyu surtout… – pour expier le crime que d’autres avaient commis. Cette brutalisation à l’état pur, qui rend également compte de la réticence à se rendre des soldats nippons, avait été ouverte lors de l’avancée triomphale vers la capitale chinoise, en 1937. »
Note :
« Ici encore la similitude est frappante avec ce que relate Bartov du comportement des soldats et civils allemands (dont des milliers se suicidèrent) face aux Soviétiques, en 1944-1945 : leur armée avait accompli de telles horreurs en URSS que tout valait mieux que d’être défait et capturé. »