Je poursuis L’armée de l’empereur, atrocités sur atrocités (mais c’est bien le propos de ce livre), ça décapite à tour de bras et à l’aveugle. « Un vaincu n’a pas le droit de vivre. » En substance. Ça se défend. Ce n’est pas vraiment pire que les camps d’extermination nazis, les épurations staliniennes, les saloperies des uns et des autres à travers le monde depuis toujours (on n’oubliera pas tout de même le supplice des cent morceaux, une invention chinoise qui n’a rien à voir avec la guerre). Et est-ce que ça change quoi que ce soit que l’on (les Japonais en l’occurrence) ne respecte pas les conventions internationales ? Cette succession de chiffres d’hécatombes et de méfaits, d’exactions, commence un peu à me lasser...

 

28 avril 2007