« La ville s’est reconstruite sans but. Le chaos que l’on peut y observer n’est pas uniquement le fruit de concepts issus des profondeurs de la culture japonaise, comme cela a été trop souvent avancé : c’est aussi et surtout, sur une échelle de temps beaucoup plus courte, la conséquence du rapport à l’histoire après 1945. À l’inverse, à Hiroshima, la détermination de quelques hommes a imposé la commémoration du drame comme projet de toute une région et, par extension, de la nation tout entière […]. »