« À l’automne 1945, des centaines de milliers de jeunes Japonais ont fait l’expérience de la relativité et de la partialité de l’histoire. Conformément aux consignes du ministère de l’Éducation, les enfants ont découpé ou noirci à l’encre de Chine des pages de leurs manuels, supprimant les références au sanctuaire d’Ise, à la déesse Amaterasu, à l’institution impériale, aux militaires, et tous les passages “ inappropriés ”, expérience qui fut d’autant plus perturbante que les enseignants ont parfois eu du mal à donner du sens à cette demande, malgré les efforts des médias officiels, qui expliquaient désormais au peuple l’inanité de la mythologie impériale et les dégâts du militarisme sur l’éducation. »
Qui « expliquaient désormais au peuple » : les enseignants ou les médias ?