J’avais décidé d’arrêter Bravo, l’avais posé sur mon bureau. Cette nuit, en fumant ma dernière cigarette, j’en ai lu quelques pages qui ne m’ont pas incité à poursuivre. Méli-mélo. J’ai jeté un œil sur la quatrième de couverture qui m’apprend que ce texte était constitué de seize fictions. Ah tiens. Voilà qui expliquait le passage du masculin au féminin et ce que j’avais pris pour des chapitres était des histoires distinctes. Distinctes ? Je l’ai ouvert au hasard, ai lu une page ou deux. Le ton y est le même, l’écriture identique (avec cette agaçante rupture de phrase, comme un tic, à croire qu’il le fait exprès), rien ne distingue les textes les uns des autres, et il peut s’agir de la même personne (c’est, de toute manière, la même personne – tout en une). Je vais le mettre en vente… (Jauffret semble affectionner les « petites » fictions – les fragments de vie…)

 

11 février 2020