Nous sommes rentrés en début de soirée. J’ai sorti le chien, ai rangé serpillières et seaux qui trônaient dans la cuisine et son bureau. Elle consulte ses émails, j’ai jeté un œil aux miens, un message de Raster pour une autre traduction alors que la précédente n’est pas encore achevée. Éléonore était déjà en train de travailler, j'ai décidé d’aller me coucher. Au lit, j'ai poursuivi la consultation des proverbes japonais (repris, pour être plus exact, puisque cela fallait des mois, que je ne l’avais pas ouvert). Je me demande toujours quel être monstrueux serait capable de tous les retenir, jour après jour. Mes yeux se ferment. J’éteins. Mais impossible de m’endormir. Des signes dansent devant mes yeux et, avec eux, l'évidence de mon incapacité à, un jour, les attraper dans mes filets...
5 juillet 2005